
Laurence Buaillon & Carole Nouet
Vernissage
__Jeudi 25 mai 2023__
Laurence Buaillon
Laurence Buaillon est passionnée de littérature, particulièrement des œuvres de la célèbre écrivaine américaine Virginia Woolf. L’artiste peint alors des personnages, parfois issus de la littérature, afin de leur donner un visage. Ils n’ont pas la fonction d’illustrer ou de représenter, mais ils viennent plutôt prolonger une atmosphère de lecture. Souvent immobiles, ces portraits témoignent d’une quête, de l’inaccompli de l’existence. En silence, ils évoquent les traces du temps.
L’artiste cherche à exprimer l’indicible porosité, « l’inquiétante étrangeté féminine ». Elle guette l’instant où la matière de sa peinture évoquera le trouble de l’émotion.
Laurence Buaillon peint essentiellement à l’huile, sur des panneaux de bois ou de contre-plaqué. Elle vit et travaille à Carcassonne.
Retrouvez d’autres œuvres sur : www.singulart.com
Carole Nouet
Diplômée en architecture intérieure en 1993, Carole Nouet expose ses œuvres depuis 1995. Elle enseigne le dessin depuis 1998. Membre fondatrice de l’Atelier galerie des Bains Douches à Saverdun en 2013, elle y programme également des expositions de 2013 à 2019.
Dans son exposition « les effets désirables », Carole Nouet présente des encres sur papier et carton ainsi que des graphites sur carton.
« C’est une histoire d’attente, de veille, d’observation aiguë…
Du temps pour voir, du temps pour dessiner, une course lente entre les deux.
Tout commence par surprendre la forme végétale en mouvement, guetter sa réalité suivante… et la saisir par le menu.
Ces dessins ont à voir avec l’étude des végétaux en état de fanaison… mais ils se tiennent loin d’une représentation naturaliste de la plante. Les techniques employées et la découverte de l’inépuisable immense dans le détail, engendrent des dérives volontaires…
Le trait à l’encre de Chine « fibreux », la ligne, étirée, aux mouvements amplifiés, aux proportions sciemment exagérées, suggère à l’œil des plis, des replis, des profondeurs et des volumes organiques.
Sur carton, les voiles gris et les noirceurs du graphite amènent autant à la peau qu’au paysage.
Dans ces jeux d’impression, le végétal nous porte vers d’autres territoires… indéfinis. Et cet « indéfini » libère la lecture du dessin d’une interprétation unique. »
Plus d’informations sur : carolenouet-dessin.jimdofree.com